Moderni e post-moderni

Jean-François Revel
Pourquoi des philosophes?
Julliard, 1957
Jean-Paul Aron
Les modernes
Gallimard, 1984
Alan Sokal & Jean Bricmont
Imposture intellettuali
Garzanti, 1999

La filosofia è pensiero che pensa. Attaccarla con un discorso - a sua volta retorico, e, almeno per questo motivo - filosofico è insostenibile, eppure ogni tanto qualcuno ci prova.

I Moderni

Nel 1957 Jean-François Revel si impone all'attenzione dell'opinione publica con un libro in cui attacca gli intellettuali, l'università e la filosofia accademica. Pourquoi des philosophes? inaugura

Allons, Messieurs, soyons sérieux, qu'est-ce que Sein und Zeit, d'un bout à l'autre, sinon un exercice de style? [Revel, 1957, p. 172]
La philosophie est le dernier aspect sous lequel se perpétuent les deux puissances d'illusion dont toute la pensée moderne a précisément tendu et réussi, dans les autres domaines de la vie intellectuelle, à affranchir l'esprit humain: la religion et la rhétorique.
A toutes les époques, la religion a été un succédané de la philosophie. A la nôtre, c'est la philosophie qui est un succédané de la religion. Ses représentants continuent à penser, avec Malebranche, qu'au fond c'est Dieu même qui éclaire les philosophes dans les connaissances que les hommes ingrats appellent naturelles.
Quant à la rhétorique, elle n'est elle-même qu'une forme de superstition. Elle consiste en effet à se persuader et à persuader son auditoire qu'en employant certaines mots et certaines tournures, on se place au-delà des difficultés du réel.
Dans ce sens, notre philosophie est un cas particulier de la magie imitative. [Revel, 1957, p. 173]

L'attacco di Revel seleziona i suoi obiettivi. Lacan ma non Freud. Heidegger ma non Sartre. Merleau Ponty e c'è anche un capitolo sulla sociologia La critica di Revel sembra quella di qualcuno confuso dall'insegnamento di qualcosa che viene definito filosofia e in cui non ci si raccapezza, perché vorrebbe qualcosa di concreto a cui appoggiarsi.

Et en effet, dans cette prospective [dello storico], les arguments ne sont plus fournis par l'auteur étudié à titre de preuves plus ou moins efficaces: il sont gracieusement octroyés. Ce ne sont mê,me plus des arguments, ce sont des faits: le philosophe a pensé cela. Comme pour le croyant, l'argument se confond avec le fait de la révélation. [Revel, 1957, p. 162]
Le tapis magique sur lequel fut accompli ce tour de passe-passe, fut déployé à Rome en 1953. La Societé Française de Psychanalyse jeta, son dévolu sur la Ville Eternelle pour y tenir un congrès dont je parlerai à titre d'exemple.
Lorsq'on ouvre le volume où se trouvent les Actes de ce Congrès, quelle n'est pas la surprise que l'on ressent [..] lorsque notre regard tombe sur le nom de M. Martin Heidegger. [Revel, p. 118]
Les Actes de ce Congrès se trouvent dans le n° 1 de La Psychanalyse, publication de la Société Française de Psychanalyse. Ce n° 1 qui traite de l'usage de la parole et des structures de langage dans la conduite et dans le champ de la psychanalyse est dirigé par Jacques Lacan, comme le précise une page de titre qui se présente un peu comme le générique d'un film. [Revel, p. 125]

Oggetto degli attacchi di Revel è il sapere universitario, da Heidegger a Bergson, da Leibniz a Lévi-Strauss, da Lacan a Lagache. Mentre si salvano Sartre e Freud perché rifiutati dall'università.

Heidegger a déclaré un jour dans un interview que Sartre était sans doute un grand écrivain, mais non un philosophe. Cette appréciation tient, j'imagine, à ce que Sartre est capable de sortir du domaine de l'abstraction sans n'énoncer pour autant que del platitudes. Dans L'Etre et le Neant, [..] dans ce livre au fond si linéaire, si peu dialectique, il y a, sur certaines choses qui importent effectivement à l'être humain, des pages d'une admirable profondeur. Ces pages ont d'autant plus de poids que, tout en étant dans la dépendance de la philosophie de Sartre, elle ne tiennent pas de cela seul leur existence, mais, par leur valeur propre, constituent au contraire des présomptions en faveur de cette philosophie. Inversement, la philosophie de Descartes, par exemple, ne confère pas au Traité des Passions ce que lui manque: une connaissance des hommes et un sens de la vie un peu plus subtils. De ce point de vue, on peut en effet presque dire que Sartre est le contraire d'un philosophe au sens classique du terme... [Revel, 1957, p. 43]
Ce n'est pas un hasard si cette pauvreté philosophique règne en France depuis le début du XIXe siècle, à savoir depuis la création de l'Université. Tout en ayant par ailleurs ses avantages, notre système universitaire permet à des médiocres, une fois parvenus à des postes importants, d'y fortifier leur confiance en eux-mêmes et d'exercer leur dictature sur les examens, les concours et les carrières. Un efficace pouvoir temporel leur permet d'écarter à tous les niveaux ceux qui feraient ou font pâlir leur autorité intellectuelle. [..] Il n'y a qu'à lire les dédicaces des puvrages de philosophie publiés en France depuis un siècle, dédicaces tout imprégnées de flagornerie frétillante à l'égard d'un ou plusieurs des maîtres régnants, pour comprende combien les considérations de carrière, le système de la cooptation, la dépendance absolue à l'egard de mandarins tout puissants, bornent en France la philosophie à une certaine médiocrité dans les soujets et dans la manière de les traiter. [Revel, 1957, p. 52-53]
on constate que les idées qui servent de thème intellectuels à notre civilisation, et qui la font ce qu'elle est, ce qu'elle devint, n'ont presque rien à voir avec l'histoire des philosophies, au sens officiel du terme. [Revel, 1957, p. 67]
Comment croire, par exemple, que Descartes ou Spinoza puissent découvrir le principe de toutes les passions humaines, quand leurs analyses de passions particulières sont plus pauvres et plus fausses que celles de la plupart des moralistes, des dramaturges et des romanciers de leur temps? [Revel, 1957, p. 74]
Leon Battista Alberti, tous désunis et d'opinions diverses, les philosophes sont néanmoins d'accord en ceci que chacun d'eux tient tous les autres mortels pour déments et imbéciles Momo [Revel, 1957, p. 75]
Mais si le calcul infinitésimal est pour lui [Leibniz] l'origine de thèmes philosophiques essentiels, le fait que sa philosophie soit en grande partie une spéculation sur des notions mathématiques ne la rend pas pour cela plus certaine. [Revel, 1957, p. 78]
Il convient de rappeler ici que Freud ne doit absolument rien à la psychologie ni à la philosophie se son temps. Cependant, ayant à lutter contre les académismes ligué de la médecine, de la psychiatrie, de la psychologie et de la philosophie, il se crut obligé de s'embarrasser dans des justifications théoriques, qu'il conçut naturellement dans le vocabulaire psychologiques de son époque. Alors ne vit-on pas les psychologues qui, dans l'intervalle, avaient modifié la liste des mots dont ils se servent, se retourner contre Freud pour lui reprocher ce vocabulaire même ... [Revel, 1957, p. 90]

Dopo Heidegger e Bergson Revel se la prende con Lévi-Strauss e Lacan, difendendo Sartre e Freud. L'attacco di Revel a Lacan è costruito sul filo del motto di spirito anziché sull'argomentazione logica. Il commento alla Verneinung per Revel signifie que le dr. Lacan est victime du «coup de bambou» heideggerien

Per avere un'immagine non convenzionale dell'intellighentia francese degli anni cinquanta e sessanta è estremamente utile il libro Les modernes di Jean-Paul Aron. Libro che oserei dire proustiano.

Ve li immaginate Zola o Maupassant intenti a correggere dei compiti in classe? Michelet è al Collège de France, che però nasce nel 1530 e si sviluppa negli anni successivi grazie appunto alla diffidenza dei re per le scuole, officine di retorica incapaci di servir da palestra all'immaginazione.
Questa scissione in due categorie di coloro che ai tempi dell'affaire Dreyfus prendono il nome convenzionale di 'intellettuali', questa dicotomia fra quelli che parlano come funzionari e quelli che si esprimono come liberi professionisti, questa distribuzione delle competenze riesce incomprensibile agli stranieri.[..] Dai tempi di Kant, la filosofia, quella vera, quella che scuote i mondi, è profondamente radicata nell'università tedesca. Al suo interno Hegel, a Berlino, assume il ruolo di instauratore. Lo stesso Nietzsche, il più sovversivo e il più inclassificabile dei pensatori, solo a metà riesce a starsene fuori dell'accademia. [Aron, 1985, p. 11]
Chi compera L'essere e il nulla, come, più tardi, L'Anti-Edipo e Il caso e la necessità, lo fa per possederlo, non per leggerlo. [Aron, 1985, p. 12]
Lacan corre continuamente verso quelli che pensano e soprattutto verso quelli che brillano nel pensiero. Questo spirito eccellente non è mai autonomo, funziona all'interno di costellazioni, che, contrariamente a quelle di Nietzsche, recano impresso il sigillo della moda, o, almeno, dei valori stabiliti. [Aron, 1985, p. 55]

Un'ottima scusa per non andare più a teatro. Maggio 1954, la compagnia teatrale dei Berliner Ensemble presenta a Parigi Madre Coraggio di Brecht e La brocca rotta di Sciller e Kleist

È una bomba. [..] Rolanda Barthes dichiara che da quel giorno non metterà più piede in un teatro: essendo salito una volta alla perfezione, si rifiuta di scenderne. Parola mantenuta. [Aron, 1985, p. 75]

Sollers a Tel quel

La modernità non è forse perfettamente equipaggiata e legittimata al massimo? Ha il suo profeta: Sade; il suo padrino: Mallarmé; un tutore: Saussure; e suoi promotori: Artaud, Bataille, Blanchot, Klossowski; i suoi capi: Lévi-Strauss, Robbe-Grillet e ben presto Foucault. Ha un suo dogma: la teoria; il suo sistema di prova: i significanti, i comodi, malleabili, senza interiorità, sinceri come l'oro, incapaci di promettere più di quanto non presentino. Ha la sua scienza: la semiologia, che tratta tutti questi elementi come pedine. Infine ha il suo spauracchio, la psicologia, una cancrena che i nostri cavalieri si apprestano a sterminare senza esitazione, eroi di una guerra già vinta in partenza. [Aron, 1985, p. 112]
il dottor Lacan è, con Lévi-Strauss, il sole dell'inverno che gela la cultura francese per più di trent'anni. [Aron, 1985, p. 182]
Scrivere, dice Leiris, significa avvicinarsi al pericolo, esporsi senza tregua. Di questo grande scrittore - al quale, come peraltro a Bataille, ho un solo torto da rinfacciare, quello di aver coperto, con la sua grandezza, la vana riconciliazione dello spirito con i professori, per sessant'anni - ho parlato appena. [Aron, 1985, p. 255]

I Post-moderni

Premesso che, in termini generali, condivido l'idea di Sokal sull'uso improprio di concetti scientifici, che caratterizza molti autori post-moderni: occorrerebbe capire se l'uso di termini, simbologie e concetti scientifici al di fuori del contesto nel quale sono stati pensati, sia un tratto particolare dei tempi 'post-moderni' e come tale abbia quindi un valore in sé, ovvero sia solo un caso di semplice imitazione collettiva.

La lettura dell'articolo di Sokal Tragredire le frontiere: verso un'ermeneutica trasformativa della gravità quantistica rimanda, per l'effetto straniamento che produce in chi lo legge, non solo ai testi degli autori presi di mira da Sokal, ma anche alla letteratura marxista del dopoguerra, che per molti aspetti anticipa il fenomeno postmoderno. Con questo non voglio sostenere che tutta la letteratura marxista sia del livello dell'articolo di Sokal, ma certo a fatica si distingue il grano dal loglio.

La retorica postmoderna fa un uso non matematico della matematica. Il linguaggio matematico diventa un orpello, una superfetazione alla stregua delle trabeazioni doriche o corinzie nell'architettura in vetro e cemento armato. Si tratta in entrambi i casi di un uso improprio, che ha un effetto puramente decorativo, più evidente e dichiarato in architettura, nascosto nelle scienze postmoderne, effetto peraltro volutamente ambiguo in entrambi i casi.

Su Lacan invece non mi trovo d'accordo con Sokal. Sebbene l'uso della matematica fuori contesto mi irriti profondamente, nondimeno si può comprendere come essa abbia un senso all'interno del discorso. L'obiettivo di Lacan, nell'uso del linguaggio matematico, è, a mio parere, il tentativo di oggettivare i concetti psicoanalitici, per evitarne lo svuotamento di senso, che avviene normalmente attraverso la continua ripetizione delle parole. Il pensiero di Lacan ruota intorno ad un asse centrale: il recupero della parola autentica di Freud e gli strumenti per impedire il suo fraintendimento. L'uso della topologia e dei grafemi deve essere visto all'interno di questa funzione. Che poi ci sia pienamente riuscito questo è un altro discorso.

La stessa funzione è affidata da Lacan alle figure retoriche ed al loro sviluppo nel linguaggio barocco che utilizza. Lo straniamento, il vuoto mentale di fronte a parole senza senso ha una funzione.

Ho fatto notare in un altro scritto (Sull'amok) come la mente tenda a riempire di significato la parola sconosciuta, dando ad essa un valore per il soggetto indipendente dalla parola. Questo è come nota Sokal anche lo strumento usato dalle religioni, e spiega in parte perché gli autori criticati abbiano avuto tanti seguaci.

Quello a cui tende Lacan è la formalizzazione del linguaggio per permettere la trasmissibilità del discorso (il suo) secondo formule che mantengano inalterato il loro potere evocativo e comunicativo, senza essere soggette al logoramento proprio del discorso universitario.
Usando lo strumento matematico, l'intenzione dichiarata - forse, non reale - di Lacan è quella di sottrarre il testo allo scivolamento inevitabile di senso, all'ipostasi che si produce nel linguaggio naturale come conseguenza della lettura nel tempo.
Che il tentativo non sia riuscito completamente appare evidente. Non bisogna però dimenticare che questo tipo di problema si è posto in altri tempi nei confronti del passaggio delle scienze umane al linguaggio matematico. Si prenda l'esempio di Condorcet - grande matematico e grande filosofo - con la sua matematica sociale. Tentativo anch'esso fallito. La matematizzazione delle scienze sociali, per prima l'economia, ha preso strade altre da quelle immaginate da Condorcet e la sua matematica è stata riscoperta solo qualche decennio fa.

Non si può dire che Lacan non abbia compreso Freud.

La struttura è esattamente l'inconscio, per questo lo si può descrivere con una immagine topologica, che esprime esclusivamente una struttura. Chiaramente è un'ipotesi, anche se in Lacan è formulata in modo apodittico. Il soggetto è semplicemente l'effetto della struttura e se così è può essere descritto senza residui in termini matematici.

Una metanarrazione, una narrazione di secondo ordine, è ancora una narrazione o non è qualcosa di radicalmente diverso dalla narrazione? Come la metafisica rispetto alla fisica.

Quello che Revel e Sokal non prendono in considerazione in Lacan è l'effetto sofistico così pure evidente. La retorica - l'agudeza.

Come dare un giudizio a proposito della matematica di Lacan? I commentatori sono i disaccordo sulle sue intenzioni: in che misura ha cercato di "matematizzare" la psicanalisi? Non siamo in grado di dare una risposta definitiva a questa domanda... [Sokal, p. 45]

Qui Sokal & Bricmont commettono lo stesso errore - parlare di matematica senza comprenderla - che imputano agli autori criticati: danno un giudizio sulla psiche senza conoscerla.

... che in fin dei conti non ha troppa importanza dal momento che la "matematica" di Lacan è talmente bizzarra che non potrebbe giocare alcun ruolo fecondo in un'analisi seria della psiche umana. [Sokal, p. 45]

Topologia e struttura.

per quanto riguarda la supposta equivalenza di topologia e struttura, tutto quello che abbiamo trovato è il seguente [Sokal, p. 34]
La topologie n'est pas "faite pour nous guider" dans la structure. Cette structure, elle l'est - comme rétroaction de l'odre de chaîne dont consiste le langage.
La structure, c'est l'asphérique recelé dans l'articulation langagière en tant qu'un effet de sujet s'en saisit.
Il est clair que, quant à signification, ce "s'en saisit" de la sous-phrase, pseudo-modale, se répercute de l'object même que comme verbe il enveloppe dans son sujet grammatical, et qu'il y a faux effet se sens, résonance de l'imaginaire induit de la topologie, selon que l'effet de sujet fait turbillon d'asphère ou que le subjectif de cete effect s'en "réfléchit".
Il y a ici à distinguer l'ambiguïté qui s'inscrit de la signification, soit de la boucle de la coupure, et la suggestion de trou, c'est-à-dire de structure, qui de cette ambiguïté fait sens. [Lacan, 1973, p. 40]

Da un punto di vista epistemologico ci si dovrebbe domandare quale differenza se assumo un nastro di Moebius come struttura reale della psiche come fa Lacan, o invece assumo gli atomi di Mendeleev come rappresentazione reale della struttura del mondo fisico. Compio un atto mentale simile?

Si trova da qualche parte nella realtà, questa specie di toro. Questo toro esiste davvero ed esso è esattamente la struttura del nevrotico. Non è un'analogia [analogon] e neppure un'astrazione, perché un'astrazione è una sorta di diminuzione della realtà, ed io penso che sia la realtà stessa.
Revel ne nous semble pas différent de ce point de vue-là ; on trouve chez lui très tôt une critique acerbe de l’Université: «jamais, dit-il, la pensée philosophique n’a été aussi débile en France, que depuis le début du XIXe s. (...) Ce n’est pas un hasard, si cette pauvreté philosophique règne en France depuis le début du XIXe s., à savoir depuis la création de l’Université. Tout en ayant par ailleurs ses avantages, notre système universitaire permet à des médiocres, une fois parvenus à des postes importants, d’y fortifier leur confiance en eux-mêmes et d’exercer leur dictature sur les examens, les concours et les carrières [Revel, Pourquoi..., p. 61]
Nel corso degli ultimi venti anni, molto inchiostro è stato versato in tema di postmodernismo, una corrente intellettuale che si ritiene abbia rimpiazzato il pensiero razionalista moderno. [...] Alcuni autori usano il termine "poststrutturalismo" per denotare un insieme ben determinato di teorie filosofiche o sociali e "postmodernismo" (o "postmodernità") per denotare un più ampio complesso di tendenze in seno alla società contemporanea. Per semplicità useremo il ternime "postmodernismo" [Sokal, p. 189]
Per un'esegesi dell'algoritmo di Lacan, ridicola quasi quanto l'originale, vedi Nancy e Lacoue-Labarthe (Il titolo della lettera. Una lettura di Lacan, Astrolabio, 1981) [Sokal, 1999, p. 38]

Il giudizio c'è

Come dare un giudizio a proposito della matematica di Lacan? [..] Non siamo in grado di dare una risposta definitiva a questa domanda, che, in fin dei conti, non ha troppa importanza dal momento che la 'matematica' di Lacan è talmente bizzarra che non potrebbe giocare alcun ruolo fecondo in un'analisi seria della psiche umana. [Sokal, 1999, p. 45]

Bibliografia

Jean-Paul Aron
- [1985] Les modernes, Gallimard, 1984 [tr. it. di Alessandro Serra, I moderni, Feltrinelli, 1985]
Roland Caillois
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- [1934] Überwindung der Metaphysik durch logische Analyse der Sprache, in: Erkenntnis 2 (1931), 219-241 [tr.fr. La science et la métaphysique devant l'analyse logique du langage, Hermann & Cie, Paris, 1934]
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- [1973] L'Étourdit, in "Scilicet", n. 4, 1973, pp. 5-52 [tr. it. Lo stordito, in "Scilicet", Feltrinelli, Milano, 1977, pp. 349-392]
- [1975] Della struttura come immistione di un'alterità, presupposto di un qualsiasi soggetto, in La controversia sullo strutturalismo: i linguaggi della critica e le scienze dell'uomo, a cura di Richard Macksey ed Eugenio Donato, Napoli, Liguori, 1975
Jean-François Revel
- [1957] Pourquoi des philosophes?, Julliard, 1957
Alan Sokal & Jean Bricmont
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- [1997] Sokal n'est pas Socrate , Le Monde, 3 janvier 1997
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- [1997] La vraie signification de l'affaire Sokal , Le Monde, 14 janvier 1997
Pierre Guerlain
- [1997] Haro français sur le professeur américain, Le Monde, 14 janvier 1997
Bruno Latour
- [1997] Y a-t-il une science après la guerre froide ?, Le Monde, 18 janvier 1997
Alan Sokal
- [1997] Pourquoi j'ai écrit ma parodie, Le Monde, 31 janvier 1997
Jean-Jacques Salomon
- [1997] L'éclat de rire de Sokal, Le Monde, 31 janvier 1997
Michel Rio
- [1997] Grâce au ciel, à Sokal et à ses pareils, Le Monde, 11 février 1997
Régis Debray
- [1997] Savants contre docteurs, Le Monde, 18 mars 1997